Cahier d'épandage, registre phyto - Pourquoi et comment les tenir à jour

Inscrits dans la conditionnalité de la PAC, le cahier d'épandage et le registre phytosanitaire doivent être tenus à jour sur l'exploitation. Ils sont régulièrement demandés en cas de contrôle PAC. Ils doivent être conservés au moins 5 ans.

Mais que doivent-ils contenir ? Et comment les compléter ?

 

Le cahier d'épandage

Pour toutes les surfaces de votre exploitation (y compris les parcelles non fertilisées), vous devez renseigner un cahier d’épandage.

Le cahier d'épandage doit contenir les éléments suivants :

 

Identification de l'îlot L'identification et la surface de l'îlot cultural
Le type de sol
Interculture précédant la culture principale  Modalités de gestion des résidus de culture
Modalités de gestion des repousses et date de destruction

Modalités de gestion de la CIPAN ou de la dérobée :

- espèce ;

- dates d'implantation et de destruction ;

- apports de fertilisants azotés réalisés (date, superficie, nature, teneur en azote et quantité d'azote totale)

Culture principale La culture pratiquée et la date d'implantation
Le rendement réalisé 

Pour chaque apport d'azote réalisé :

- la date d'épandage ;

- la superficie concernée ;

- la nature du fertilisant azoté ;

- la teneur en azote de l'apport ;

- la quantité d'azote totale de l'apport. 

Date de récolte ou de fauche(s) pour les prairies. 

Le plan prévisionnel de fumure

Le PPF est un document qui permet à l'exploitant de prévoir et d'anticiper la fertilisation azotée d'une culture ainsi que la gestion des effluents d'élevage. Il est obligatoire pour les Installations Classées.

 

Les éléments à renseigner sont :

  • Les caractéristiques de l'îlot cultural (surface, type de sol, culture envisagée et période d'implantation, date d'ouverture du bilan),
  • Le résultat de l'analyse de sol
    • L'analyse de sol n'est obligatoire que pour les agriculteurs exploitant plus de 3 ha en zone vulnérable.
    • Les agriculteurs n'exploitant que des prairies de plus de 6 mois, des landes, des parcours et autres terres gelées en zone vulnérable ne sont pas concernés.
    • L'analyse doit être réalisée sur un îlot situé ou non en zone vulnérable.
    • Dans tous les cas, l'analyse de sol doit concerner l'une des trois principales cultures exploitées en zone vulnérable.
  • L'objectif de production,
  • Le pourcentage de légumineuses pour les associations graminées/légumineuses,
  • La quantité d'azote (efficace et total) à apporter pour la culture par type de fertilisant (fumier, lisier, engrais minéraux). 

Le registre phytosanitaire

Remplir son registre phytosanitaire est une obligation réglementaire depuis 2006 dans le cadre de la conditionnalité des aides. C’est aussi une aide précieuse pour organiser la gestion et la traçabilité de vos traitements.

 

Par exemple, vous pouvez ajuster et tracer, d’une année sur l’autre, votre programme de traitement à la parcelle en fonction du risque d’enherbement.

La forme de ce registre n'est pas imposée mais il est obligatoire d'y trouver un certain nombre d'informations :

  • Le n° de l’îlot PAC ou le nom de la parcelle
  • La culture produite (la variété)
  • Le nom commercial du produit utilisé
  • La quantité ou la dose de produit utilisée
  • La date du traitement
  • La (ou les) date(s) de récolte

Les outils à vôtre disposition

De nombreux documents papiers sont à votre disposition gratuitement pour vous aider à réaliser vos documents d'enregistrements. En voici quelques uns :

Les outils numériques existent également. L'offre des solutions numériques est également variée en termes de fonctionnalités et de budget. Les deux outils les plus présents sur le marché français sont :

  • Le logiciel en ligne Mes Parcelles, développé par les Chambres d'agricultures
  • L'outil Géofolia de chez ISAGRI

Il existe également un outil très simplifié et gratuit : Clic&Farm créé par Ekylibre


Vous n'arrivez pas à maintenir vos documents - papier ou numérique - d'enregistrements à jours ?

 

Trouvons ensemble la solution qui vous convient.